🙏 Yoga PARTY ~ Chants de la Paix 🙏

~ Au Chapeau ~

« SoirĂ©e de partage placĂ©e sous le signe de l’Harmonie et de la Joie. Â»


 Vendredis 17 Oct ~ 14 nov ~5 DĂ©c 2025


Un voyage vibrant entre contes, mythes et sons de l'harmonium. Quand la magie du mantra s’éveille â€” il calme l’esprit et ouvre le cƓur.

Les chants en musique seront suivis d'un apéro~repas partagé convivial.

Taureau
Le taureau est l’un des symboles masculins par excellence. Souvent associĂ© aux divinitĂ©s masculines dans la culture antique, le taureau reprĂ©sente avant tout la fertilitĂ© et la puissance masculine. En outre, le taureau est associĂ© Ă  l’énergie, la vigueur, l’endurance, la protection et l’agressivitĂ©. En tant qu’animal symbolisant la force, le taureau est le sujet de nombreuses religions anciennes vĂ©nĂ©rĂ©es dans le monde entier. De la mythologie celtique au signe zodiacal du Taureau, l’impact du taureau se fait sentir dans l’histoire de la planĂšte entiĂšre. L’astrologie du taureau est liĂ©e au calendrier agricole qui signifie le printemps, une saison de renaissance. Symbole de richesse et d’abondance, le taureau Ă©tait souvent sacrifiĂ© lors de rituels anciens dans l’espoir d’obtenir la bienveillance des dieux. DĂ©couvrez maintenant les messages cachĂ©s de cet ĂȘtre fougueux mais, surtout, les pouvoirs que vous pourrez retirer de lui.

Figure essentielle de l'art palĂ©olithique, le taureau jouait Ă©galement un rĂŽle central dans les plus anciennes religions connues de la MĂ©diterranĂ©e et de son pourtour (mont BĂ©go, CrĂšte, Anatolie, etc). On pense que le taureau Ă©tait considĂ©rĂ© comme l'agent visible de la force invisible qui meut et fĂ©conde la nature.

Les Ă‰gyptiens rĂ©vĂ©raient le taureau ou boeuf sacrĂ©, sous le nom d'Apis. A une Ă©poque tardive, cet Apis Ă©tait devenu le type du taureau, signe Ă©quinoxial, alors premier des douze signes du zodiaque, qu'Osiris, c'est-Ă -dire ici le Soleil, avait rendu dĂ©positaire de la fĂ©conditĂ©. 

Ainsi que dans beaucoup de religions asiatiques, le taureau avait Ă©tĂ© adoptĂ©, dĂšs les premiers Ăąges, par les Ă‰gĂ©ens, comme le symbole de la force et de l'Ă©nergie crĂ©atrice. Il devint plus tard l'emblĂšme du Grand dieu qui faisait pendant Ă  la Grande dĂ©esse, et joua, comme tel, un rĂŽle important dans les lĂ©gendes crĂ©toises; il lui arriva mĂȘme de s'incorporer Ă  la nature divine : le Minotaure est analogue au dieu Taureau des Elamites, ou Ă  l'Enki des SumĂ©riens, qui Ă©tait aussi "le taureau sauvage du ciel et de la terre".


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TĂȘte de taureau symbolisant le dieu Taureau (Cnossos, CrĂšte).


Le dieu Taureau n'Ă©tait d'ailleurs pas l'unique aspect sous lequel se prĂ©sentait le dieu crĂ©tois. A cĂŽtĂ© du Minotaure, il y avait aussi Minos. Le dieu Ă©tait donc Ă©galement conçu sous la forme humaine, et c'est ainsi qu'il se manifestait parfois Ă  ses fidĂšles dans sa terrifiante majestĂ©.Mais qu'il s'agisse de Minos ou du Minotaure, nous ne les connaissons qu'Ă  travers les modifications que l'hellĂ©nisation fit subir Ă  leur physionomie.


Chez les anciens Grecs et Romains, le taureau Ă©tait la victime la plus ordinaire des sacrifices. Les Grecs l'immolaient Ă  Zeus, Ă  ArĂšs, Ă  AthĂ©na, Ă  DĂ©mĂ©ter Ă  Aphrodite et Ă  Apollon et les Romains Ă  Jupiter, Ă  Mars, Ă  Minerve, Ă  CĂ©rĂšs, Ă  VĂ©nus et aux Lares


On choisissait des taureaux noirs pour PosĂ©idon ou pour Neptune, pour HadĂšs ou pour Pluton et les dieux infernaux. Avant de les immoler, on les ornait de diffĂ©rentes maniĂšres : ils avaient sur le milieu du corps une grande bande d'Ă©toffe ornĂ©e de fleurs , qui pendait des deux cĂŽtĂ©s. 


Le taureau qu'on sacrifiait Ă  Apollon avait ordinairement les cornes dorĂ©es. Le taureau est un des douze signes du zodiaque; les mythes racontent que c'est l'animal sous la figure duquel Zeus enleva Europe, d'oĂč il fut mis au nombre des constellations; selon d'autres, ce serait Io, que Zeus aurait enlevĂ©e au ciel aprĂšs l'avoir changĂ©e en gĂ©nisse.


Le taureau Aboudad joue un rĂŽle important dans la cosmogonie perse; il naquit sans pĂšre et sans mĂšre, simultanĂ©ment avec Kayoumors, le premier homme; mais il Ă©tait sans mouvement et sans parole, tandis que l'homme avait la facultĂ© de se mouvoir et de parler. Le taureau fut mis Ă  mort par Ahriman, et son Ăąme consentit, Ă  la sollicitation d'Ormuzd, Ă  prendre soin des crĂ©atures qui Ă©taient dans le monde, en attendant que le Ferouer de Zoroastre leur apprit Ă  se prĂ©server du mal. De la semence du Taureau, purifiĂ©e par la lumiĂšre de la lune, naquirent les plantes et les arbres, tandis que celle du premier homme donna naissance Ă  un arbre reprĂ©sentant un homme et une femme unis, qui se divisĂšrent et devinrent Meschia et MeschianĂ©.

Il ne faut pas confondre ce taureau primordial avec celui que l'on trouve quelquefois rĂ©uni Ă  la figure de Mithra, dans les compositions romaines. On reprĂ©sente celui-ci sous la forme d'un jeune homme d'une belle figure, coiffĂ© du bonnet phrygien, un genou appuyĂ© sur un taureau renversĂ©, auquel il plonge un poignard dans le cou. C'est, dit-on, un symbole de la force du soleil, lorsqu'il entre dans le signe du Taureau.


Le taureau est honorĂ© en Inde, et par la propre excellence qu'on lui attribue, et comme personnification de Nandi, monture du dieu Shiva


Nandi-Pashupatinath

Statue du Taureau Nandi, à Pashupatinath (Népal).


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